Stridulation* est né de la rencontre de deux univers musicaux atypiques:
Jean Poinsignon développe une bio-musique dont la matière sonore est puisée dans le monde animal, créant ainsi de véritables orchestres vivant dans les forêts, les jardins ou les étangs.
Jérôme Hoffmann s’attache à créer une musique à voir, mettant en scène de petits objets improbables qu’il capte, transforme et retransmet en direct. Un travail sonore sur une matière inerte qui progressivement résonne et s’anime.
De ce dialogue naît une musique improvisée où les bestioles de Jean se confondent avec les sons des objets de Jérôme, donnant à entendre une musique génératrice d’images et d’espaces oniriques où des mélodies sifflées, frottées ou percutées se répondent, où les cliquetis répondent aux roulis, où la bulle d’air emprisonnée, remonte et explose à l’air libre en chantant.
Entre la balade en forêt et le train fantôme du « Voyage de Chihiro » de Miyasaki.
Stridulation amène le public progressivement d’une situation de spectateur classique orienté vers la scène, qui observe les dispositifs et les objets sonores qui sont utilisés, enregistrés et modifiés en direct, à une situation d’écoutant prêt à voyager.
Ainsi nous souhaitons autant que possible diffuser Stridulation dans des cadres atypiques ou nos bestioles étranges pourront résonner comme un écho d’une nature 2.0. (intérieur/exterieur/multidiffusion 4points/binaural…)
*La stridulation est le mécanisme principal de communication acoustique chez les insectes.
On parle d’eux
Libération, Marie Christine Vernay (Festival d’Avignon in 2013), » …Jérôme Hoffmann, un compositeur bruiteur et dessinateur de paysage intérieur… »
Le Républicain Lorrain, F.Kochert : « Jean Poinsignon enregistre le chant de tout un peuple d’eau, d’herbe, d’air pour composer des œuvres qui sont autant d’odes à la nature. Fascinant. »-
Est Républicain, Gérard Charut : « Jean Poinsignon fait s’ébrouer le bruit comme un saint-bernard sortant d’une mare et bruisser les sons comme des pinsons dans un buisson.Pour lui, le silence n’est qu’un interstice entre des cliquetis , des chuchotis, des rumeurs qui lui susurrent des secrets. »
La Gazette Lucille Pinault, 2012 : » Jérôme Hoffmann… géo-trouve-tout du son pose l’ambiance mystérieuse avec un archet sur une guitare ou une tige de métal qui fait vibrer une rondelle de boulon »
Pour en parler
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