/// Lonely Circus


Depuis 2008 au sein de la cie Lonely Circus , Jérôme Hoffmann développe pour (et avec) Sebastien Le Guen un travail poussé sur la relation son/mouvement équilibre/déséquilibre. Fruit d’une véritable rencontre entre ces deux artistes « Le poids de la peau » est leur premier spectacle en duo autour du Girafon (structure sonorisée de fil de fer qui tourne et bascule en fonction des mouvements de l’artiste)
Apres avoir composé la musique du spectacle jérome réalise la « mise en son » de cette étonnante structure afin de pouvoir retravailler en direct la matière sonore vivante produite par le contact de l’artiste et sa machine. Ainsi, à la virtuosité de la performance circassienne, Sebastien Le Guen y ajoutte la maîtrise du musicien interprète. C’est la naissance du CIRQUE ELECTRO (électroacoustique et électronique)

Près de 200 représentations plus tard, ils travaillent et expérimentent ensemble sur scène différentes formes visuelles et sonores originales qu’ils présentent en novembre 2012 au sein du spectacle « Fall Fell Fallen » deuxième opus du CIRQUE ELECTRO.

2013, voit la sélection de Sébastien Le Guen, par la SACD et le Festival d’Avignon, pour une commande d’auteur dans le cadre des « Sujets à vif ». Avec son complice, le compositeur Jérôme Hoffmann, il invite ici le rappeur, slameur et contrebassiste, DGIZ, à les rejoindre, pour cette création sur le vif.

2015 début du travail de labo autour de la prochaine création de la compagnie, le duo s’étoffe avec l’arrivée de J.Fenez et S.Guillemin pour former un quatuor face à quelque 800 kg de pierres brutes. « Masse Critique » création Janv 2017 scene nationale de Sète.

2017 Artistes associés au Théâtre de Bourg en Bresse pour de nouveaux projets…

dont un Fall Fell Fallen en déambulation dans le monastère Royal de Brou ICI

 

SPECTACLES

# Walking FFF

Puisant dans son répertoire de cirque en lien aux objets (sangles, bois et minéral) et en dialogue avec le musicien Jérôme Hoffmann et le danseur Benjamin Tricha, Sébastien Le Guen vous propose une randonnée spectacle en garrigue tenant autant du chemin de croix, de la randonnée contemplative, que d’une expérience insolite à partager… en marchant.

# Masse Critique

En décalant de manière ludique et poétique quelques grands mythes fondateurs, les artistes posent pierre après pierre les bases de ce cirque recomposé, entre concert, performance plastique et théâtre physique.
– 40m2 de plateau, et 70 micros piézo pour le faire entendre,
– 1,5 tonnes de pierre prêtes à chanter

 

Conception Sébastien Le Guen
Mise en scène Blaï Mateu Trias
De et avec Jonathan Fenez, Stéphane Guillemin, Jérôme Hoffmann ou Benjamin Tricha, Sébastien Le Guen
Création Janvier 2017

Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau, en collaboration avec La Verrerie d’Ales/PNC Occitanie, Théâtre Massalia dans le cadre de la BIAC 2017

# Fall Fell Fallen

 

« La genèse de cette nouvelle création avec Sébastien part d’une volonté de me rapprocher au plus près de l’état de jeu de l’artiste de cirque. Comme l’artiste de cirque crée ses agrès, et se risque dessus pour les éprouver, j’ai décidé de construire mes propres agrès sonores, de les apprivoiser pour enfin jouer avec en direct sur le plateau. En sens inverse, le circassien Sébastien déjà « fildefériste sonore » sur le précédent spectacle « Le poids de la peau » a perfectionné ses qualités de musiciens interprète, créant ses propres textures mélodiques et rythmiques au fil de ses agrès. »

Jérôme Hoffmann

Au plateau un duo qui se risque et se rattrape ensemble aux sons étranges de l’orgue de tiges filetées caressées par l’archet ou dans la résonnance pure de bastaings de bois malmenés. Ils tanguent ensemble sur les rythmiques d’une platine vinyle transformée en boite à rythme bancale. Ils se nourrissent l’un l’autre en se donnant du son à moudre. Entre concert et performance plastique, une proposition où, si le silence est roi, le groove et le swing se nichent peut-être entre un boulon et une planche de bois.

Les deux artistes évoluent dans un espace-partition aux lignes épurées…le cirque tente le grandiose dans le minimal, le bricolé : le musicien autour d’un ilot fait de machines à sons faites maison, l’équilibriste entre une slackline (sangle à cliquet sonorisée), des bastaings de bois, des planches empilées et un lino de salle de bain détrempé. Témoin et révélateur, comme un photographe du phonographe, le troisième les éclaire, les éblouit, les range et les dérange pour composer une cérémonie sensible et singulière.

Lonely Circus

DISTRIBUTION

De Jerôme Hoffmann et Sébastien Le Guen, Collaboration artistique Nicolas Hérédia, Marion Coutarel, Avec Jérôme Hoffmann (déséquilibres sonores), Sébastien Le Guen (équilibres sur objets), Un(e) troisième (jeux de lumières), Scénographie Lonely circus
Lumières Marie Robert, Construction Sylvain Vassas Cherel et Olivier Gauducheau,

Revue de Presse ici

# « Dans les Bois »  /Festival Avignon IN


Jardin de la Vierge du lycée Saint-Joseph 2013

SÉBASTIEN LE GUEN, JÉROME HOFFMANN et DGIZ

  • «Dans les bois, derrière le lac, on trouve des feuilles et des craquements, des murmures et des soupirs, des bêtes sauvages et de l’eau qui coule. On trouve des Chaperons rouges de honte et des petits cailloux sans Poucet, des héros fatigués et des prédateurs égarés. On trouve sûrement des ogres sans bottes, des loups sans voix et des ombres sans sujet. Dans les bois, on se retrouve surtout face à soi-même. J’ai imaginé confronter le cirque électro, un travail basé sur l’image et l’accord sensible entre son et geste de cirque, à des mots en action, rappés et slamés. Un flot de paroles, des mots qui claquent et qui coulent comme autant de notes de bas de page, de contrepoints, d’échos au mouvement. Nous serons attentifs aux frottements, aux incidents, aux accidents, à la fragilité de cette rencontre entre deux univers pour recomposer, dans les bois, un trio en équilibre.»
    Sébastien Le Guen
  • Le fildefériste et comédien Sebastien Le Guen se forme au Lido, centre des Arts du cirque de Toulouse, avant de fonder sa compagnie Lonely Circus, associée pendant quatre ans à la Verrerie d’Alès, pôle national des Arts du cirque. Pour ses créations, il déplace sa pratique du cirque en collaborant avec des metteurs en scène, chorégraphes et auteurs. Avec son complice, le compositeur Jérôme Hoffmann, ils posent ensemble les premières pierres d’un cirque électro. Sébastien Le Guen invite ici le rappeur et slameur Dgiz à les rejoindre pour mettre en mouvement des mots sur une partition musicale live.

    Festival d’Avignon • Cloître St-Louis, 20 rue du portail Boquier, 84000 Avignon • Tél. : +33 (0)4 90 27 66 50

Distribution : conception et interprétation
Sébastien Le Guen, Jérôme Hoffmann, Dgiz
Production Lonely Circus
Coproduction SACD, Festival d’AvignonAccueil en résidence Verrerie d’Alès, Pôle national Cirque Languedoc-Roussillon, Sortie Ouest, domaine départemental d’art et de culture – Béziers

Dgiz (site web)
Lonely Circus (site web)

/////////// PRESSE

– LIBERATION 23 Juillet 2013 Par MARIE-CHRISTINE VERNAY

« Brulots à Vif en bande organisee »
Le programme «Sujets à vifs» révèle des spectacles énergiques et inventifs, à cheval entre danse et cirque.
Lutins. Pas plus que de Dans les bois, du fil-de-fériste Sébastien Le Guen, interprété par lui-même, et le slameur Dgiz. En équilibre sur des petits bouts de bois, rappant et dérapant sur une langue qui nous mène des contes enfantins aux cités périphériques, le spectacle, cirque electro avec un compositeur bruiteur et dessinateur de paysage intérieur (Jérôme Hoffmann), est hors norme, fascinant. Il se construit et se débat pour nous emmener dans ces forêts où aiment à se perdre les plus grands héros dramatiques. Les trois sont des lutins, craquants à croquer, comme le petit chaperon rouge.
Sujets à Vif (programme C et D) au jardin de la Vierge du lycée Saint-Joseph, jusqu’à jeudi, à 11 heures et 18 heures.

– L’HUMANITE  le 22 Juillet 2013 par M.S.
Un fildefériste léger et deux boules de nerfs
Avec Dans les bois, le fildefériste Sébastien Le Guen se met dans la peau du Petit Chaperon rouge. (1) Trente-quatre plots en bois, de cinquante centimètres de haut sur trois à quatre centimètres de large, pas plus, sont disposés sur scène à la verticale comme une forêt en réduction. Pour se déplacer, Sébastien Le Guen va devoir se hisser sur l’un d’eux pour ensuite passer de l’un à l’autre sans tomber. Le compositeur Jérôme Hoffmann bruite l’épreuve en direct. À la contrebasse, Dgiz imite le hurlement du loup. Il balance des mots qui claquent pour mieux déstabiliser son partenaire. En vain. Sébastien Le Guen, concentré, n’écoute rien, ne voit personne. Il avance. Après être arrivé sans encombre à l’autre bout du plateau, il tend tranquillement une corde de cour à jardin. Marcher sur un fil semble alors relever du jeu d’enfant et c’est presque en dansant qu’il chemine, l’orteil léger, le zèle sûr, avant de retomber, entier, sur ses deux pieds. 

– TOUTELACULTRE le 19 juillet 2013

Ce matin, la première forme était une commande au funambule Sébastien Le Guen. Il invite sur le plateau du Jardin de la Vierge le slammeur et jazzman Dgiz. Aux « machines », le musicien Jérôme Hoffman.

Il va s’agir d’une déambulation « Dans les bois » et dans un équilibre discontinu. Sébastien Le Guen, en survet’ rouge s’attaque à des bouts de bois rectangulaires et longs. Ils vacillent d’un coup de vent et lui y grimpe comme l’oiseau se pose sur une branche. Au commencement, le slameur est le souffle et le dj les battements du cœur, le circacien ne bouge pas.

Le mouvement vient vite, engagé, dans un geste qui accompagne un rap devenant acide. Il est question d’une lutte pour exister, du très symbolique acte de tomber pour mieux remonter. Dans les bois, les bêtes sauvages rodent, la bienveillance n’est pas partout.

La proposition a un rythme fou et un beau pouvoir de séduction, Le public est amené à donner de la voix comme dans un concert hip-hop, ça décoince et détend, c’est époustouflant de virtuosité !

Amélie Blaustein Niddam

Toutelaculture (site)

Expo /// A  voir pour entendre

Pour prolonger le spectacle « Fall Fell Fallen », l’exposition « A VOIR POUR ENTENDRE » permet de découvrir le son et la composition musicale de façon originale et participative. Elle présente quelques uns des différents objets sonores crées pour composer la musique originale du spectacle, mais aussi et des objets sonores illustrant des principes de diffusion de la vibration sonore.

Création : Hoffmann Jérôme

Exemple d’installations :
1. ORGUE A TIGE N°3 : Un orgue à étirer le temps
La construction des orgues à tiges fut un des premiers éléments crée pour Fall, FELL, FALLEN. Son objectif premier était de donner à voir l’étirement du temps que l’on ressent dans une phase de tension ou de concentration extrême. La longue descente d’une rondelle vacillante le long de la tige suspend le temps.
2 . BOITE A RYTHME BANCALE : objet qui ne tourne pas en rond pour un sous
Cette platine avec son disque preparé permet de générer des rythmes en 5/6, 3/4, ou 7/8, ou ce dont elle en envie, …, le tout aléatoirement. Un vrai plaisir pour l’improvisation.
3. VIBRATION A NUE N°1 : Haut parleur et grains d’orge.
Le son est une vibration qui se diffuse dans l’espace. La vibration diffusée par un haut parleur peut être matérialisée en disposant de petits grains d’orge sur celui-ci. Ainsi en fonction des notes que l’on produit on obtient une traduction visuelle propre à leur fréquence.
Au delà de cette exercice de physique il est beaucoup plus intéressant de voir comment les grains d’orge sont projetés en fonction des fréquences soit en ordre tous en cercle par exemple, soit dans une explosion totalement désordonnée.
4. VIBRATION A NUE N°2 : Plaque de Chladni
Ces plaques vibrantes servent à reproduire les figures dites de Chladni, qui mettent en évidence la propagation des ondes sonores dans les solides. Chacune de ces plaques, saupoudrée de sable, est frottée en un point de son pourtour au moyen d’un archet. Cette action met en vibration la plaque qui émet un son et agite les grains de sable qui se trouvent en surface. Ceux-ci se rangent et forment des figures géométriques; ils sont éjectés des régions de la plaque où l’amplitude des vibrations est maximale (lignes ventrales), et se rassemblent le long des lignes nodales qui composent ce corps vibrant, c’est à dire les endroits où la plaque vibre le moins, là où l’amplitude est faible ou nulle.

 

#LE POIDS DE LA PEAU 2008/2015

Entre installation plastique et prouesse virtuose, ce duo entre un fildeferiste sur girafon (structure sonorisée de fil de fer qui tourne et bascule en fonction des mouvements de l’artiste) et un musicien sur machines propose avec  humour une chorégraphie du risque et de la peur. Le poids de la peau est donc un spectacle au service de l’agrès girafon (développé par la cie en 2005) qui permet à Sébastien Le Guen de poursuivre son travail de recherche en le confrontant à un rapport public direct. . Le travail du son tout en finesse et en rythme réalisé live par Jérôme Hoffmann (à l’aide notamment de capteurs sur le
câble et la structure faisant de l’agrès un véritable instruments de musique) donne tout son relief à cette plongée ludique et anatomique au coeur du cirque.

Revue de Presse

LONELY CIRCUS (website)